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Estampe Japonaise Kuchi-e de Otake Kuniichi, Femme à la rivière

Estampe Japonaise Kuchi-e de Otake Kuniichi, Femme à la rivière

Prix habituel 190,00 EUR
Prix habituel Prix soldé 190,00 EUR
Promotion Vendu
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Cette estampe représente une femme lavant un linge à la rivière. Elle semble être interpellée par un homme probablement un samouraï sortant du cadre indiquant à la jeune femme de regarder dans la direction opposée. Cette Kuchi-e est d’une grande finesse et présente de nombreux détails notamment sur les kimonos dont les motifs en mica révèlent une estampe d’une très grande qualité. 

Edition: circa 1904

Dimensions estampe : Format Kuchi-e : 28,5 x 22 cm

Conditions : Papier ancien présentant deux plis caractéristiques des estampes Kuchi-e. . Voir photos. 

Avec Certificat d'Authenticité.

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  • À propos de l'Artiste

    Otake Etsudô (1868-1932) dit Kuniichi est un artiste japonais originaire de la préfecture de Niigata. Son père ainsi que ses deux frères, Otake Kokkan (1880-1945) et Otake Chikuha (1878-1936) sont eux aussi artistes et relativement célèbres. Le cadet de la fratrie Kokkan est un peintre de Nihonga (peinture traditionnelle japonaise) ayant gravité autour des grands maîtres du style notamment Yokoyama Taikan. Etsudô aurait en revanche étudié l’art de l’ukiyo-e auprès de l’artiste Utagawa Kunisada III mais également la peinture étrangère appelée Yôga à l’académie des Arts du Japon (Nihon Bijutsuin). Il commence sa carrière en tant qu’illustrateur pour le journal, Niigata Shimbun puis élargit sa pratique aux illustrations médicales, Ema (plaque en bois où l’on inscrit ses prières dans les temples shintoïstes) et Kuchi-e. Il remportera de nombreux prix notamment celui de la société des arts de Osaka et fut sélectionné pour le Bunten, l’un des plus grands salons d’art du pays en 1911.

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  • En savoir plus

    Les estampes japonaises Kuchi-e sont des illustrations placées en tête des romans japonais ou des magazines à la fin du 19ème siècle. La plupart des Kuchi-e représentaient des bijin (belles femmes) dans la tradition des beautés idéalisées de l'art japonais. En raison de leur insertion dans un ouvrage littéraire, elles comportent deux plis.
    On aime leur grande finesse, la mélancolie qui souvent s'en dégage et l'originalité des compositions qui annoncent parfois les bandes dessinées modernes.

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