Passer aux informations produits
1 de 3

Estampe Japonaise de Hiroshige - Les 53 Stations du Tôkaidô n°47 Kameyama

Estampe Japonaise de Hiroshige - Les 53 Stations du Tôkaidô n°47 Kameyama

Prix habituel 320,00 EUR
Prix habituel Prix soldé 320,00 EUR
Promotion Vendu
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

Dans le calme d’un matin d’hiver, la scène s’ouvre sur un paysage poudré de neige, baigné par la lumière rose et bleue de l’aube. Le regard est aussitôt attiré par la ligne sinueuse d’un chemin de montagne, qu’un cortège de voyageurs gravit en file indienne, pliés sous leurs chapeaux et les fardeaux. Ils progressent vers le château de Kameyama, perché au sommet d’une pente raide, que l’on devine derrière les arbres et les remparts.

Cette estampe illustre l’extraordinaire capacité d’Hiroshige à rendre la saison. Les dégradés subtils du ciel et de la neige, les silhouettes colorées des porteurs, le jeu des vides et des masses, tout est savamment équilibré pour inviter le regard à monter, pas à pas, jusqu’au sommet. La vue est presque silencieuse, comme si on entendait seulement le craquement de la neige sous les sandales de bois.

Kameyama est l’une des cinquante-trois stations du Tôkaidô, cette route mythique qui reliait Edo à Kyoto et qui était parcourue par les fonctionnaires, samouraïs, marchands, pèlerins et artistes. Le château de Kameyama faisait alors office d’auberge pour les voyageurs, mais aussi de symbole de pouvoir et de sécurité. Cette estampe illustre la noblesse du voyage, et évoque la réalité du Japon de l’époque Edo, où chaque lieu avait une identité et une mémoire.

De par leur succès, dés la première publication (en 1833), les séries du Tokaido ont été de nombreuses fois ré éditées. Celle présentée ici est une édition réalisée avec le plus grand soin et un grand respect des couleurs et nuances d'origine, par l'éditeur Yuyudo dans les années 1950. Ce sont de très belles impressions d'une grand finesse de fabrication. 🎨

Titre : Kameyama, station n°47

Série : Les cinquante-trois Stations du Tôkaidô (Tôkaidô Gojûsan)

Technique : gravure sur bois japonaise

Edition circa : 1853, ici édition posthume vers 1950

Editeur : Yuyudo

Format : 39 x 26 cm

Conditions : Très bonnes. Voir photos.

Avec Certificat d'Authenticité

Cette estampe est conservée dans les collections de plusieurs institutions muséales, notamment au British Museum (Londres), Museum of Fine Arts (Boston), ou encore au Metropolitan Museum of Art (New York), confirmant son importance dans le patrimoine artistique mondial.

Afficher tous les détails
  • ENVOI ET LIVRAISON

    📦 Envoi protégé et assuré
    🚀 Expédié sous 48h

    🎁 Frais de ports gratuits (hors Estampes encadrées) à partir de 350€ d'achat

  • RETOURS ET ÉCHANGES

    Vous avez la possibilité de nous retourner votre achat gratuitement dans un délai deux semaines après la réception de votre colis, et l'échanger contre tout article ou bon d'achat, en ligne et en boutique.

  • À propos de l'Artiste

    Hiroshige a mené l'Estampe Japonaise de paysage a un sommet inégalé. Son génie fut de montrer les paysages les plus remarquables de l'archipel japonais avec des scènes de vie quotidienne. Jamais sans doute un maitre de l’Ukiyo-e ne comprit ni ne traduisit mieux l’âme même de la nature, des paysages et des animaux. Ses séries les plus connues sont les 53 stations du Tokaido, les 100 vues d'Edo, les 69 stations du Kisokaido, ses séries sur les poissons, les oiseaux et les fleurs. Il influença de nombreux artistes occidentaux comme Van Gogh et Monet. C'est un artiste incontournable de sa période, avec Hokusai et Utamaro.

    Tout lire 
  • En savoir plus

    La route du Tôkaidô, artère essentielle reliant Edo à Kyôto,a inspiré à Hiroshige l’une des séries les plus emblématiques de l’ukiyo-e. L’édition Hôeidô (1833-34) des Cinquante-trois Stations du Tôkaidô a marqué l’histoire de l’estampe par son regard nouveau sur le paysage japonais, où la nature, les saisons et le quotidien sont au cœur de la narration visuelle. Reconnue dès sa publication, elle fit d’Hiroshige le grand maître du paysage japonais, surnommé à juste titre « le peintre du Tôkaidô »

    Le blog