Toshikata devint un maître respecté, influençant des artistes tels que Kiyokata Kaburaki et Terukata Ikeda. Expert des kuchi-e, il fusionna l'idéal japonais avec des influences occidentales. Les kuchi-e sont des Estampes Japonaises très fines, souvent très modernes dans leur composition, représentant principalement des femmes, qui illustraient des romans et des magazines. Elles sont une continuité de la tradition des beautés idéalisées de l'art japonais tout en étant imprégnées de l'influence de l’occident.
Comme beaucoup d'artistes de la période Meiji, (fin du XIXe), Toshikata réalisa également de très nombreux triptyques sur la guerre, en particulier sur le conflit sino-japonais, valorisant le nationalisme grandissant de l'époque, ainsi que des séries reprenant des grands faits de l'histoire du Japon et ses traditions.
Mais même si Toshikata fut un grand défenseur de l'art de l'estampe japonaise et oeuvra pour sa continuité, il fut aussi un peintre reconnu très attaché à l'art de la peinture traditionnelle japonaise qu'il apprit très jeune.
Sa mort prématurée à 42 ans laissa derrière lui un héritage artistique lumineux et simple, un hommage à son maître Yoshitoshi, soulignant sa contribution significative à la préservation et à l'évolution de l'estampe japonaise.